NEED 5 : changement (partie 2)

Changement 

(partie 2) 

Akira se met à courir en direction des armures mobiles tandis que son ange gardien élimine la menace que représentent les détecteurs de mouvements.

Akira se précipite sur la visière de la première armure, il place le canon de son arme dessus et tire une rafale de balles, à bout portant. Le blindage des armures ne joue plus son rôle. Le sang du pilote couvre la visière brisée de l’engin qui lui sert de cercueil. Ensuite, Akira se précipite vers la seconde armure. Le pilote commence à s’extirper de sa prison quand arrive son bourreau qui loge une balle en plein cœur sans même qu’il ait compris ce qui lui arrivait.

« Bien joué Akira ! »

« Merci collègue. Pas mal non plus. »

« Mon Satan a pris son pied. T’as vu ? Hé. Hé. »  

« Hard core jusqu’à la mort mec. »

« Hé Akira. Va falloir faire vite. Ils ne vont pas tarder à comprendre ce qui se passe. »

« Ouais. J’y vais. Dès que tu entends mon premier tir, butte tout ce qui passe dans ta lunette. Je compte sur toi. »

« T’inquiète. Une balle, un mort. Je suis le dieu de la mort. Fais confiance au Satan Blade et mets ta vie entre nos mains. »

« Combien de temps il te faut pour la prochaine position ? »

« Ton dieu détournera le regard pendant deux minutes alors pas de bêtises. Ok »

« Deux minutes. Hum… Bon pas le choix. »

Wolf ramasse son arme et se dirige vers sa nouvelle position de tir, tandis qu’Akira s’introduit dans le bâtiment par l’une des nombreuses ouvertures destinées à l’aération du complexe. Ils ne pourront plus communiquer durant le reste de l’opération. Wolf ne pourra tirer que sur les cibles qui passeront devant les fenêtres, ce qui donne un lourd désavantage à Akira.

Dans le complexe il fait noir, un avantage de taille pour le déplacement furtif. Apparemment les gardes sont regroupés dans une pièce à l’étage. N’ayant aucune information sur les dispositifs de sécurité dont bénéficie l’installation, aucun relâchement n’est autorisé. Akira décide de profiter de l’effet de surprise pour tuer le plus de gardes possible, ce qui l’incite donc à monter à l’étage, quitte à déclencher une quelconque alarme.

Il s’avance vers les escaliers, calme sa respiration, serres son arme des ses deux mains, puis entame son ascension. Sa concentration au maximum il arrive en haut des escaliers. De là où il se trouve, il entend les gardes discuter. A à moins que l’un d’eux ne soit muet, Akira ne distingue que huit voix différentes. La tension est à son comble. Son rythme cardiaque s’accélère. Ses respirations sont irrégulières. Ses mains sont moites. Il sent ses muscles se détendre, et une sensation agréable l’envahir. Akira fonce, se place devant la porte derrière laquelle se trouvent ses proies.

D’un grand coup de pied, il fait voler la porte en éclats. Les gardes sursautent. Akira entre dans la pièce. Touts les hommes sont réunis autour d’une table. Sans même viser, guider par l’instinct, il tire. Il tire. Encore. Encore. Encore. C’est jubilatoire, tout semble s’être ralenti, le temps n’a plus d’emprise sur les évènements. Le Sang gicle dans toutes les directions. Le visage des gardes se tord, non pas de douleur, mais de stupeur, puis de peur. Ils observent la mort en face, et ce soir, son visage est celui d’un homme vêtu de noir. Les corps gisent sur le sol où se répand leur propre sang. Le calme revient. Une forte odeur de sang règne, Akira contemple son œuvre d’un air satisfait. Il ramasse un cigare encore fumant qu’il ramène a sa bouche. Cela lui donne un air plus mature.

« Hé Wolf. Trop facile, ils ont même pas bronché. »

«Akira ! Arrête de fumer ! Y a un engin ennemi qui s’approche de ta position.  Alors tu ferais mieux de te barrer mec. »

« Merde ! Merde ! Ils seront là dans combien de temps ? »

« Cinq minutes. A tout casser. »

précédent : NEED 4 : changement (partie 1)  

suivant :   NEED 6 : changement (partie 3)